Bonne nouvelle pour les amoureux de la route et des grands espaces : le col d’Allos, l’un des itinéraires alpins les plus emblématiques, devrait de nouveau accueillir cyclistes, motards et automobilistes d’ici la fin juin 2025.
Fermé depuis les violentes intempéries de décembre 2023, ce lien vital entre la vallée de l’Ubaye et le Haut-Verdon avait dû rester impraticable tout au long de la saison estivale 2024, en raison des dégâts importants constatés sur la chaussée.
Depuis la fonte des neiges au printemps dernier, les travaux ont repris de plus belle sur cet axe situé à 2 250 mètres d’altitude. Le Département des Alpes-de-Haute-Provence, en charge du chantier, a confirmé le 10 juin que la réouverture est prévue pour la fin du mois, sans date précise pour le moment.
Un chantier titanesque de 6,4 millions d’euros
Terrassement, enrochement, parois clouées, murs de soutènement… Pour remettre en état les 14 zones endommagées, les équipes mobilisent d’importants moyens humains et techniques.
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Le coût total des opérations s’élève à 6,4 millions d’euros, pris en charge par le Département, qui rappelle que cette remise en circulation s’inscrit dans une stratégie de sécurisation durable du col, avec des travaux qui se poursuivront au-delà de la réouverture.
Dans un premier temps, seules les voitures et motos pourront emprunter la route. Des alternats de circulation et fermetures ponctuelles sont d’ores et déjà envisagés en cas de fortes pluies ou de nouvelles fragilités sur l’itinéraire.
Une bouffée d’oxygène pour l’économie locale
Au-delà de son attrait touristique et sportif, la réouverture du col d’Allos est perçue comme un soulagement pour les acteurs économiques locaux.
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L’été dernier, l’absence de cet axe routier avait lourdement pénalisé l’activité dans le Haut-Verdon, notamment dans les villages de montagne et à la station de La Foux d’Allos, dont l’accès était rendu bien plus complexe.
Chaque année, de mai à novembre, ce col emblématique attire un flux constant de visiteurs et contribue à la vitalité des commerces de part et d’autre de la montagne. Sa remise en service, même partielle et sous conditions, devrait donc permettre de relancer la fréquentation dès les premières semaines de l’été 2025.