Le parcours complet de la 111e édition du Tour de France a été dévoilé, avec pour la toute première fois de son histoire une arrivée à Nice, en raison des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Sept étapes de montagne seront au programme de cette Grande Boucle 2024. Découvrez le détail de ces étapes, avec le commentaire de Christian Prudhomme sur chacune d’entre elles.
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4e étape (138 km) : Pinerolo (ITA)/Valloire
« La course quittera l’Italie après une longue montée vers la station de Sestrières, où triompha Coppi en 1952, la frontière étant ensuite réellement franchie en atteignant le col de Montgenèvre. Puis, après la montée du Lautaret, il faudra s’attaquer aux 2 642 mètres du Galibier. Ce sera une première occasion pour les favoris de se tester en haute montagne. »
11e étape (211 km) : Évaux-les-Bains/Le Lioran
« Une seule étape s’attaque aux reliefs du Massif central, mais quelle étape ! Avec 3 450 mètres de dénivelé positif, les coureurs seront constamment en prise. Surtout, on monte crescendo dans la difficulté dans les 50 derniers kilomètres, avec un enchaînement de tous les dangers : la montée au col de Néronne, puis au Puy Mary Pas de Peyrol avec deux derniers kilomètres redoutables, avant d’attaquer le col de Pertus, le col de Font de Cère et la montée au Lioran. Autant de tremplins pour des grimpeurs de tempérament. »
14e étape (152 km) : Pau/Saint-Lary-Soulan
« Le format dynamique de la première étape pyrénéenne est accentué par le fait que la bagarre ne devrait débuter qu’après la traversée de Lourdes. Il restera alors 80 kilomètres mais un festival de sommets comprenant le col du Tourmalet, la Hourquette d’Ancizan et la montée au Pla d’Adet. Cinquante ans après, la ligne d’arrivée sera exactement tracée là où Raymond Poulidor avait levé les bras. »
15e étape (198 km) : Loudenvielle/Plateau de Beille
« Le troisième dimanche du Tour peut s’avérer crucial. Quels que soient les scénarios des premières explications en montagne, le terrain est prêt pour des revanches ou des confirmations, avec 4 850 mètres de dénivelé positif sur près de 200 kilomètres de route. Le potentiel est immense et il n’est pas illusoire de voir des équipiers des favoris s’aventurer dans une échappée en montant vers Peyresourde. Ils seraient précieux pour la suite des événements, spécialement dans le final en escaladant le col d’Agnes et le port de Lers avant de se hisser au Plateau de Beille. »
17e étape (178 km) : Saint-Paul-Trois-Châteaux/Superdévoluy
« En mettant le cap sur les Alpes du sud, la traversée de la Drôme ne présente pas d’obstacles majeurs. La suite du programme a de quoi inspirer un gros groupe d’échappés, dont les membres auront leur chance à condition de pouvoir s’illustrer dans les ascensions des 40 derniers kilomètres. On y verra plus clair en franchissant le col Bayard, mais la sélection devrait plutôt se faire sur la route du col du Noyer (7,5 km à 8,4 %), et l’explication finale en vue de la station de Superdévoluy. »
19e étape (145 km) : Embrun/Isola 2000
« Le menu de cette étape d’ultra-montagne donne le vertige, mais aussi de l’appétit aux tout meilleurs grimpeurs. Sur moins de 150 km, ils monteront à trois reprises au-delà des 2 000 mètres, et engageront surtout une partie d’escalade jusqu’à la cime de la Bonette, la route la plus haut perchée de France à 2 802 mètres d’altitude. Le panorama à 360 degrés y est époustouflant. »
20e étape (132 km) : Nice/Col de la Couillole
« Les habitués de Paris-Nice évolueront sur des terrains familiers, mais qui deviendront indomptables si la bataille pour le Maillot Jaune est toujours ouverte. En particulier sur une distance aussi courte où la confrontation peut s’engager dès la montée au col de Braus. Il n’y aura ensuite aucun répit dans l’ascension des cols de Turini, de la Colmiane et enfin de la Couillole, avec une montée finale de 15,7 km à 7,1 % de pente moyenne. On retient notre souffle ! »