Oubliez les grandes nationales bruyantes, les pelotons pressés et les cols aux pourcentages infernaux. Ici, le vélo se vit autrement. Sur les « P’tites Routes du Soleil », l’itinérance rime avec contemplation, liberté et rencontres. Un itinéraire de 900 km, de Thonon-les-Bains à Nice, qui invite à une immersion douce dans l’univers des Préalpes françaises, entre lacs, villages perchés, lavandes et belvédères secrets.
Si le nom évoque la chaleur méridionale, c’est bel et bien un véritable périple alpin qui s’offre à vous, avec plus de 17 000 mètres de dénivelé positif.
Mais que l’on soit cycliste aguerri ou randonneur à vélo du dimanche, chacun peut trouver son rythme. Les 25 cols qui jalonnent le parcours ne dépassent pas les 1 400 mètres d’altitude, rendant l’aventure accessible même sans préparation d’ultra-cycliste.
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Et pour ceux qui souhaitent ménager leurs efforts, les vélos à assistance électrique (VAE) sont les bienvenus : bornes de recharge régulières, hébergements adaptés, conseils pratiques… tout a été pensé pour rendre l’expérience fluide, sans sacrifier l’intensité du moment.
Des paysages saisissants
En choisissant de suivre ces routes discrètes, on s’éloigne des grands axes pour sillonner les Préalpes par leurs plus beaux détours.
Forêts profondes, gorges secrètes, alpages suspendus, plateaux balayés par les vents, champs de lavande odorants, villages de caractère et vues plongeantes sur le Rhône ou la Méditerranée : le tracé, ciselé avec soin, multiplie les instants de grâce.
On y croise peu de voitures, mais beaucoup de moutons, de coucous matinaux et de paysans qui saluent depuis leurs tracteurs. C’est une bulle de lenteur dans un monde qui va vite.

Ce qui fait aussi la force de cette route, c’est sa modularité. Que l’on ait deux jours ou deux semaines, l’itinéraire se découpe aisément en étapes accessibles, avec des gares SNCF à proximité, des hébergements labellisés Accueil Vélo, et une signalétique claire.
En groupe, en couple ou en famille, chacun peut vivre l’aventure à son rythme, sans pression kilométrique, mais avec l’envie de se reconnecter à soi, à l’effort et au paysage.
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