Aux côtés de Ryko, berger allemand de presque cinq ans, Yohan Borel assure la sécurité sur l’ensemble du domaine skiable de Serre Chevalier. Rencontre.
LIRE AUSSI : Serre Chevalier : activités en montagne, temps forts, restaurants, hôtels… Que faire en été ?
Comment est née votre passion pour les chiens ?
(Il sourit) Depuis tout petit, j’ai toujours eu des chiens. Puis à l’âge de 20 ans, j’ai commencé à travailler à la station de Serre Chevalier. C’est en 2011 que j’ai naturellement voulu m’orienter vers le métier de maître-chien, qui en réalité, est une spécialité. On m’a dit qu’il fallait d’abord être pisteur-secouriste, ce que j’ai réalisé dans la foulée.
Quel est votre parcours ?
J’ai passé le diplôme, puis l’artificier (spécialisation d’un métier de la montagne). Avant le départ en retraite de mon collègue, on a lancé le cursus de formation, c’est-à-dire choisir sa race de chien dans un élevage de chien de travail. Il faut entre quinze mois et deux ans avant de valider le stage pour l’obtention du diplôme de maître-chien d’avalanche, qui se déroule aux 2 Alpes. Je suis pisteur depuis 2016.
Quelles sont vos principales missions ?
Depuis 2021, mon chien Ryko, un berger allemand gris de quatre ans et demi, est opérationnel. Depuis ses dix-huit mois, nous intervenons sur toutes les avalanches de la station, puis sur le domaine public quand les équipes spécialisées nous demande du renfort.
Comment les chiens sont-ils entraînés ?
Nos chiens doivent valider cinq recyclages l’hiver pour être opérationnel l’année suivante. L’été, nous leur faisons faire de la recherche en terrain sec pour toujours les garder motivés et engagés.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune souhaitant se lancer dans la profession ?
La spécialité de maître-chien, c’est beaucoup d’heures de travail, pour heureusement, peu d’intervention. Il faut être un vrai passionné pour exercer cette spécialité. Mais si vous l’êtes, alors je n’ai qu’une chose à dire : foncez !