Avec ses paysages à couper le souffle, sa biodiversité exceptionnelle et ses sentiers mythiques, le Parc national des Écrins est bien plus qu’un simple espace naturel : c’est un monde à part. Situé entre les Alpes du Nord et du Sud, il déroule ses 740 kilomètres de sentiers, ses sommets à plus de 3 000 mètres et ses vallées spectaculaires à ceux qui veulent vivre la montagne dans sa version la plus authentique. Voici pourquoi cet été, vous devez absolument le (re)découvrir.
1. Un paradis pour la randonnée sous toutes ses formes
Des balades familiales au long cours jusqu’aux ascensions techniques, le parc offre une palette inégalée de randonnées. Ici, les itinéraires ont été façonnés au fil des siècles par les pas des montagnards : un réseau dense, restauré et balisé avec soin, pour vous emmener au cœur d’une nature préservée.
Le sentier qui mène au lac Lauzon ou les traversées de refuge en refuge dévoilent chaque jour une facette différente du territoire, entre torrents, alpages et glaciers. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, des guides accompagnateurs vous ouvrent la voie, à la découverte de la géologie, des plantes médicinales ou de la faune locale.
2. Une mosaïque de vallées et de villages de montagne
Le Parc national des Écrins, c’est aussi une succession de vallées, toutes singulières : l’Oisans et ses parois vertigineuses, la vallée de la Vallouise aux allures de secret bien gardé, l’Embrunais éclaboussé de soleil, ou encore le Champsaur et ses prairies paisibles.
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Chaque vallée est un monde en soi, avec ses hameaux en pierre, ses torrents glacés, ses églises romanes et ses cultures en terrasse. En parcourant ces lieux, vous découvrirez mille et une façons d’habiter la montagne, d’y travailler, d’y rêver — et souvent, l’envie d’y rester plus longtemps vous prendra.
3. Une biodiversité rare, à observer avec respect
Bouquetins, marmottes, aigles royaux, tétras lyres… Plus de 350 espèces de vertébrés peuplent les Écrins. Certains, comme le lagopède alpin, sont des reliques glaciaires qui survivent à haute altitude. D’autres, tels le gypaète barbu ou le vautour moine, sont revenus grâce à de longues années de réintroduction.
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Le parc est un sanctuaire pour cette faune fragile, où des suivis scientifiques rigoureux permettent de mieux comprendre leurs comportements. Équipé de jumelles, le randonneur discret peut croiser la route d’un chamois à l’aube ou entendre le hululement d’une chouette de Tengmalm au crépuscule. C’est aussi l’occasion d’en apprendre plus sur les méthodes de recherche modernes, de la géolocalisation aux analyses ADN.
4. Une flore d’altitude spectaculaire et méconnue
Du robuste mélèze au plus microscopique des phytoplanctons glaciaires, les Écrins abritent plus de 2 500 espèces végétales. Certaines, comme la Reine des Alpes ou la potentille du Dauphiné, sont endémiques et rarissimes. D’autres forment des paysages étonnants : pelouses steppiques, forêts de pins cembro, coussins végétaux accrochés aux falaises.
L’été, la montagne se transforme en véritable jardin botanique à ciel ouvert. Les passionnés de plantes peuvent même suivre des itinéraires thématiques avec des botanistes, à la loupe ou à l’œil nu, pour comprendre ce que cache chaque fleur des hauteurs.
5. Un territoire vivant, engagé et exemplaire
Créé en 1973, le Parc national des Écrins n’est pas un musée figé : c’est un acteur vivant du territoire. Il fédère les élus, les habitants, les associations, les scientifiques autour d’un projet commun : préserver, étudier, transmettre.
Sa mission va bien au-delà de la protection : il accompagne aussi un développement local durable, propose des animations, publie des ressources pédagogiques et dialogue en permanence avec les communes adhérentes. Grâce à ses équipes de terrain, sa Maison du Parc à Gap, ses gardes-moniteurs et ses partenaires, il agit chaque jour pour que nature et activités humaines coexistent avec harmonie.