Forgeron coutelier à Vénosc, commune des 2 Alpes, Simon Lavaud fabrique de manière artisanale des couteaux, en offrant des pièces uniques à ses clients.
Simon Lavaud n’avait pas vocation à devenir ce qu’il est aujourd’hui. Mais une rencontre a tout changé.
Il y a 8 ans, Simon et sa compagne achètent une maison. Dans le jardin se trouve une forge centenaire.
À cette époque, Simon est cordiste depuis 20 ans, mais commence à perdre goût pour son métier.
Formé par Jean-Dominique Susini et Didier Papot
En rentrant dans la forge de son nouveau jardin, le déclic est immédiat. « J’ai tout de suite su que c’est ce que je voulais faire. » Un véritable coup de coeur.
Pendant plus d’un an, Simon se plonge dans l’art ancestral de la forge, auprès d’artisans corses renommés, comme Jean-Dominique Susini et Didier Papot.
Ils lui transmettent bien plus que des techniques et lui insufflent la passion, ce savoir-faire hérité de générations en générations.
Armé de ces précieux enseignements, Simon se lance à son tour dans l’aventure et lance sa propre activité.
Il ne se contente pas de créer des couteaux, mais partage également son savoir-faire avec générosité.
Faire perdurer l’héritage des forgerons
Il ouvre les portes de sa forge gratuitement et offre des visites pour partager sa passion et « préserver cet artisanat ancestral menacé. »
Pour lui, « chaque moment passé à transmettre son art est une victoire contre l’oubli. »
Celui qui travaille exclusivement à la main forge des pièces uniques avec une minutie et une précision sans le moindre équivalent.
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Il ne produit pas en série, mais préfère se consacrer des heures entières à chaque couteau, pour en faire une véritable pièce unique.
Sa seule vitrine en dehors des visites est le Festival des Couteliers, à Vallorbe, où il expose fièrement ses créations.
Des pièces destinées à des restaurants de renom
Simon Lavaud collabore également avec des restaurants pour fabriquer des pièces uniques et fonctionnelles.
Fort de son expertise et de son savoir-faire artisanal, il a notamment travaillé en étroite collaboration avec des établissements de renom, tels que « le Chalet Mounier et Le Diabe au Cœur », où chaque pièce est pensée avec soin.
La conception des couteaux est l’aspect artistique de son travail. C’est en créant que sa personnalité se manifeste à travers des formes qui le séduisent et plaisent à ses clients.
« Certains couteaux naissent de croquis préalablement élaborés, tandis que d’autres prennent forme spontanément, guidés par l’inspiration du moment et le fruit de mon imagination », confie-t-il.
Aujourd’hui, dans sa forge, chaque coup de marteau raconte l’histoire d’une reconversion audacieuse. Simon Lavaud, incarne la force de la passion et la beauté de l’artisanat.